Publication du numéro double de la revue Ethnologies : “Patrimoine culturel immatériel/ Intangible Cultural Heritage”, vol. 36, nos 1-2, 538 pages.
La revue bilingue Ethnologies, revue de l’Association canadienne d’ethnologie et de folklore (ACEF), est heureuse d’annoncer la parution d’un numéro double consacré au patrimoine immatériel, sous la direction de Laurier Turgeon: “Patrimoine immatériel/ Intangible Heritage”, vol. 36, nos 1-2.
Ce numéro rassemble notamment des articles de chercheurs invités à l’Université Harvard par Laurier Turgeon, lors de son séminaire et colloque “The Politics and Practices of Intangible Cultural Heritage” lorsqu’il était titulaire de la William Lyon McKenzie King Chair. Sa parution célèbre le 10e anniversaire de l’entrée en vigueur de la Convention de l’UNESCO pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel.
Ce numéro thématique est dédié à la mémoire de l’ethnologue Daniel Fabre.
Pour commander ce numéro : http://www.ethnologies.ulaval.ca/en/back-issues/vol-36-1-2-intangible-cultural-heritage
Avec des articles de:
Laurier Turgeon (Université Laval), Cécile Duvelle (UNESCO), Michael Herzfeld (Harvard University), Richard Kurin (Smithsonian Institution), Gerald L. Pocius (Memorial University, NL), Jo Littler (City University London), Valdimar Hafstein (University of Iceland), Jennifer S.H. Brown (University of Winnipeg), Véronique Guèvremont (Université Laval), Dominique Poulot (Université Paris I Panthéon Sorbonne), Christian Bromberger (Université de Provence), Anthony Alan Shelton (Museum of British Columbia), Andrea Laforêt (Canadian Museum of Civilization), Bernard Genest (Société québécoise d’ethnologie), Antonio A. Arantes (State University of Campinas), Hélène Giguère (University of Cadiz), Hervé Munz (Université de Neuchâtel), Richard McKinnon (Cape Breton University, NS), Mathilde Lamothe (Université de Pau), Neil Silberman (University of Massachussetts, Amherst), Svenja Schöneich (German Institute of Global and Area Studies).
BOURSES DE LA CHAIRE DE RECHERCHE DU CANADA EN PATRIMOINE ETHNOLOGIQUE (2016-2017)
DÉPARTEMENT DES SCIENCES HISTORIQUES, UNIVERSITÉ LAVAL
Date limite du dépôt des candidatures: 15 août 2016
Deux bourses de maîtrise ou de doctorat de 15 000$ chacune
La Chaire de recherche du Canada en patrimoine ethnologique offre deux bourses de 15 000$ chacune, conjointement avec le Département des sciences historiques de l’Université Laval, pour des étudiants inscrits au programme de maîtrise ou de doctorat en ethnologie et patrimoine sous la direction du titulaire de la Chaire, Laurier Turgeon.
Conditions : adresser une lettre de motivation (2 pages maximum), un projet de recherche dans le domaine du patrimoine ethnologique (2 à 3 pages), des copies des relevés de notes et des diplômes, un cv à jour avec trois références, une preuve d’admission et/ou d’inscription à plein temps dans les programmes de maîtrise ou de doctorat en ethnologie et patrimoine en 2016-2017 avec le titulaire de la Chaire. Envoyer le dossier électronique complet de candidature avant le 15 août à 17hres à l’adresse suivante : Laurier.Turgeon@hst.ulaval.ca.
Critères : qualité du dossier, pertinence du projet de recherche pour le patrimoine ethnologique, admission dans les programmes visés et motivation du candidat.
Cinq bourses de mobilité d’environ 8000$ chacune pour un complément de formation ou un stage d’un trimestre en France
La Chaire de recherche du Canada en patrimoine ethnologique, en collaboration avec le master Erasmus Mundus Plus en Gestion des patrimoines et des paysages culturels de l’Université Jean Monnet de Saint-Étienne, offre en 2016-2017 cinq bourses de mobilité d’un montant d’environ 8000$ (850 euros par mois et le titre de transport Québec-Saint-Étienne) pour des séjours de 5 à 6 mois à l’Université Jean Monnet de Saint-Étienne (France). Le stage peut avoir lieu au trimestre d’automne 2016 ou au trimestre d’hiver 2017 et prendre la forme de cours crédités (formation dans le programme de master) ou d’un stage en milieu de travail dans la région de Saint-Étienne (France).
Conditions : adresser une lettre de motivation (2 pages maximum), un programme de formation et/ou de stage dans le domaine du patrimoine (2 à 3 pages), des copies des relevés de notes et des diplômes, un cv à jour, une lettre de référence de son directeur de mémoire, une preuve d’admission et/ou d’inscription à plein temps dans un programme de maîtrise lié au patrimoine à l’Université Laval en 2016-2017. Envoyer le dossier électronique complet de candidature avant le 15 août à 17hres à l’adresse suivante :Laurier.Turgeon@hst.ulaval.ca. (NB Il n’est pas obligatoire d’être inscrit avec le titulaire)
Critères : qualité du dossier, pertinence du stage pour le patrimoine, inscription à plein temps dans un programme de maîtrise à l’Université Laval, et motivation du candidat.
Adoption de la Déclaration canadienne pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel
Adoptée à Québec le 20 mai 2016
Quelque 200 personnes se sont réunies à l’Université Laval dans la ville de Québec du 19 au 22 mai 2016, sur l’invitation du Réseau canadien pour le patrimoine culturel immatériel (RCPCI), de la Chaire de recherche du Canada en patrimoine ethnologique (CRCPE), de la Société canadienne pour les traditions musicales (SCTM), de l’Institut du patrimoine culturel (IPAC), du CELAT, de la Société québécoise d’ethnologie (SQE) , à l’occasion de la réunion annuelle de l’Association canadienne d’ethnologie et de folklore (ACEF) et de la Société canadienne pour les traditions musicales (SCTM), soit les deux principales sociétés d’étude canadiennes dans le domaine du patrimoine culturel immatériel au Canada, pour célébrer le 10e anniversaire de l’entrée en vigueur de la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO, aujourd’hui ratifiée par 168 des 196 Etats membres de l’UNESCO.
Ce colloque international, soutenu par la Commission canadienne pour l’UNESCO (CCU), le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada (CRSH), l’Université Laval et l’Observatoire interdisciplinaire de création et de recherche en musique (OICRM) a été inauguré par la conférence d’honneur de Timothy Curtis, Secrétaire de la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel et Chef de la Section du patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO.
Les participants, provenant de la société civile, du gouvernement fédéral, des gouvernements provinciaux, des Premières Nations, de 32 musées et ONG dans le domaine du patrimoine, de 7 des 13 provinces et territoires du Canada adoptent la présente Déclaration de principes et de recommandations destinée à la sauvegarde, à l’étude, à la mise en valeur et à la promotion au Canada du patrimoine culturel immatériel.
Cette Déclaration s’inscrit dans une longue histoire de sauvegarde, d’étude et de mise en valeur du patrimoine culturel immatériel au Canada et aussi dans une série de mesures et d’actions spécifiques entreprises depuis plusieurs années par la CRCPE, le RCPCI, l’ACEF et la SCTM pour sauvegarder et promouvoir le patrimoine culturel immatériel.
Colloque international sur le patrimoine immatériel

Le colloque comprendra plus de 170 communications, 6 séances plénières, 5 présentations de recherche-création et des performances musicales.
L’inscription au colloque se fait via cette page Eventbrite:
Pour plus d’informations : http://www.acef-fsac.ulaval.ca/
L’exposition virtuelle “Manger ensemble” réalisée par la Chaire : maintenant en salle au Musée de la Civilisation!
L’exposition virtuelle réalisée par la Chaire de recherche du Canada en patrimoine ethnologique, en partenariat avec le Musée de la civilisation, Idéeclic et le Musée virtuel du Canada connaît une 2e vie! En raison de son succès, elle a fait l’objet d’une installation en salle, elle est donc désormais visible dans les murs du musée de la Civilisation à Québec.
“Par un savoureux voyage à travers le patrimoine alimentaire québécois, Manger ensemble! sillonne les terroirs et s’attarde aux manières de transmettre recettes et goûts de génération en génération. Une délicieuse façon de connaître les gens d’ici.
Source: Musée de la civilisation de Québec https://www.mcq.org/fr/exposition?id=357488
“Manger ensemble! – Un savoureux voyage au cœur de notre patrimoine alimentaire”, ministère de la Culture et des Communications du Québec
http://communiques.gouv.qc.ca/gouvqc/communiques/GPQF/Septembre2013/17/c7903.html
“Exposition virtuelle sur le patrimoine alimentaire”, Radio-Canada
http://www.radio-canada.ca/regions/quebec/2013/09/17/010-manger-ensemble-patrimoine-alimentaire-expostion-virtuelle.shtml
“Manger ensemble! au Musée de la civilisation: le patrimoine alimentaire scruté à la loupe”, Journal Le Soleil, Québec.
> http://www.lapresse.ca/le-soleil/arts-et-spectacles/expositions/201309/17/01-4690385-manger-ensemble-au-musee-de-la-civilisation-le-patrimoine-alimentaire-scrute-a-la-loupe.php
Le titulaire de la Chaire vous invite à une conférence d’Octave Debary à l’Université Laval
Appel à communication
Colloque international
Les usages du patrimoine culturel immatériel
Dix ans après l’entrée en vigueur de la Convention du PCI de l’UNESCO
Québec, Canada
19 – 22 mai, 2016
Organisé conjointement par le Réseau canadien pour le patrimoine culturel immatériel (RCPCI), l’Association canadienne d’ethnologie et de folklore (ACEF), la Société canadienne pour les musiques traditionnelles (SCMT), la Chaire de recherche du Canada en patrimoine ethnologique, l’Institut du patrimoine cultuel de l’Université Laval (IPAC), et le Centre interuniversitaire d’études sur les lettres, les arts et les traditions (CELAT)
Date limite pour les soumissions: 30 janvier 2016 (minuit)
L’intérêt pour le patrimoine culturel immatériel (PCI) ne cesse de s’accroître au Canada, aux États-Unis, au Royaume-Uni, en France, en Chine, au Japon, en Inde et dans de nombreux autres pays du monde ces dernières années, surtout depuis la ratification en 2006 de la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO. Cette Convention, signée par plus de 160 pays, a conféré une reconnaissance mondiale au patrimoine culturel immatériel. Chercheurs, élus, administrateurs, citoyens, conservateurs de musées et dirigeants communautaires se préoccupent de plus en plus de la sauvegarde et de la mise en valeur du patrimoine culturel immatériel, conçu comme un moyen efficace de développement régional durable, de revitalisation des communautés, de promotion de la diversité culturelle, d’élaboration de nouvelles pratiques muséales et de développement d’un tourisme culturel durable. Ainsi que l’a fait remarquer D. Fairchild Ruggles, « le champ d’études du patrimoine immatériel s’élargit rapidement et il aura un impact sur un grand nombre de pratiques artistiques et humaines »[1]. En ouvrant le champ du patrimoine aux traditions vivantes, la Convention a contribué à redéfinir le patrimoine comme un processus ouvert et dynamique, façonné par les gens et se modifiant à travers les rencontres, plutôt que comme une entité immuable ancrée dans des objets matériels. Ce changement de perspective a ouvert de nouvelles voies de recherches passionnantes sur les dynamiques de construction des patrimoines, sur la transmission intergénérationnelle et interculturelle des traditions vivantes, et sur la création de différents héritages transculturels.
Bien que le Canada n’ait pas signé la Convention, de nombreux groupes de chercheurs, de muséologues et de praticiens de ce pays s’impliquent activement dans la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, en élaborant de nouvelles stratégies de gestion dans ce domaine et en ciblant de nouvelles orientations de recherche. Les musées recueillent des traditions orales pour documenter leurs collections ethnographiques et font davantage participer les communautés aux expositions ; des villes (comme Montréal, Québec ou Rivière-du-Loup) intègrent le patrimoine culturel immatériel à leurs politiques culturelles pour améliorer l’interprétation de leurs sites historiques, et les provinces (Terre-Neuve ou le Québec) promulguent de nouvelles lois afin de pouvoir l’utiliser, non seulement comme instrument de préservation de la diversité culturelle, mais aussi pour promouvoir le développement régional et le tourisme culturel. L’expertise du Canada dans ce domaine est reconnue au niveau international par le biais de l’Association canadienne d’ethnologie et de folklore (ACEF) et sa revue, Ethnologies, soutenue par le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada (CRSH), et par l’intermédiaire de nombreux chercheurs de renom tels que Gerald Pocius, du Département de folklore de l’Université Memorial, qui a participé à la définition du patrimoine culturel immatériel dans la Convention de 2003 de l’UNESCO[2]. Créé en 2013, le Réseau canadien du patrimoine culturel immatériel (RCPCI) souhaite, avec ces nombreux partenaires, relever les défis posés par cette nouvelle catégorie du patrimoine et contribuer à faire du Canada un leader mondial dans ce domaine de la pratique et du savoir qui évolue très vite.
Cet atelier vise à étudier les usages actuels et les potentialités futures du PCI. Bien que toutes les propositions portant sur ce sujet seront considérées pour inclusion dans le programme, les participants sont encouragés à proposer des communications sur les thèmes suivants:
- les effets de l’inscription à l’UNESCO, dans les Etats et dans les villes;
- l’évolution des pratiques de la convention depuis la ratification en 2006;
- les difficultés de sauvegarde du PCI rencontrées par les communautés;
- les usages du PCI pour le développement durable des communautés locales;
- les expériences de l’inventorisation du PCI;
- la médiation du PCI à l’aide des nouvelles technologies de l’information;
- les usages du PCI dans les musées et les centres d’interprétation;
- le PCI et le tourisme culturel durable;
- les usages du PCI pour la médiation du patrimoine culturel matériel;
- les politiques du PCI et Canada et dans les provinces;
- les implications de la ratification de la Convention par le Canada.
Les propositions de communications individuelles ou de session (trois maximum) devront être envoyées à Laurier Turgeon (Laurier.Turgeon@hst.ulaval.ca) avant le 30 janvier 2016 (minuit) et contenir les informations suivantes : le nom et prénom de chaque auteur, l’affiliation institutionnelle (université et/ou centre de recherche, ministère, municipalité, association), la liste des diplômes avec l’année de l’obtention, le titre du poste occupé (pour les postdoctorants et les doctorants le nom du programme et l’affiliation institutionnelle), publications récentes (autant que possible reliées au thème de l’atelier), et un résumé de la proposition de communication (100 à 125 mots). Les propositions reçues avant le 29 octobre seront admissibles à une demande de financement de frais de déplacement.
Laurier Turgeon
Chaire de recherche du Canada en patrimoine ethnologique
Université Laval
Dale Javis
Heritage Foundation of Newfoundland and Labrador
Government of Newfoundland and Labrador
Richard Mackinnon
Professor of Folklore
Cape Breton University
[1] D. Fairchild Ruggles et al., « From Tangible to Intangible Heritage », dans D. Fairchild Ruggles et Helaine Silverman (dir.), Intangible Heritage Embodied, New York, Springer, 2009, p. 2 (traduction libre).
[2] Voir l’article de Gerald Pocius, « The Government of Canada and Intangible Cultural Heritage : An Excursion into Federal Domestic Policies and the UNESCO Intangible Cultural Heritage Convention », à paraître dans Ethnologies, vol. 36, 1-2.
Conférence de Dominique Poulot
Nous avons le plaisir de vous inviter à la conférence de Dominique POULOT, Professeur à l’Université Paris 1 – Panthéon Sorbonne, et membre honoraire de l’Institut Universitaire de France sur: “Le patrimoine religieux en France : histoire et enjeux”
Lancement de la phase 2 : Découvrir Québec !
L’application mobile “Découvrir Québec” développée par la Chaire de recherche du Canada en patrimoine ethnologique de l’Université Laval, dirigée par Laurier Turgeon, a été considérablement enrichie. Cette phase 2 vient ajouter les quartiers Saint-Jean-Baptiste et Expocité à l’application et complète la phase 1 qui portait sur les quartiers du Vieux-Québec et de Saint-Roch. Depuis son lancement en septembre 2013, « Découvrir Québec » a remporté plusieurs prix et nominations, dont le Prix Visionnary aux Summit Emmerging Media Awards 2013 (USA), le Prix Mérite du français 2014 dans les technologies de l’information, catégorie Solutions mobiles, et le titre de finaliste aux Prix: Numix 2014, OCTAS 2014, Museums and the Web 2015.
Les nouveautés 2015 :
• Ajout d’un moteur de recherche;
• Reconstitution 3D animée présentant l’évolution du site du Château Frontenac;
• Des dizaines de nouvelles vidéos, d’images anciennes, de points d’intérêts, de visites virtuelles et d’animations à propos du secteur d’ExpoCité et du quartier Saint-Jean-Baptiste.
« Découvrir Québec est de plus en plus considérée comme une référence : accessible à tous, facile d’utilisation, chargée de contenus de qualité », souligne la vice-présidente du comité exécutif de la Ville de Québec responsable de la culture, du patrimoine et de l’aménagement du territoire, Mme Julie Lemieux. http://www.quebecnumerique.com/quebec-ville-citoyenne-connectee/
Une application innovatrice
Découvrir Québec, c’est plus de 130 points d’intérêts patrimoniaux, racontés de façon moderne! Quatre parties de la ville y sont présentées : le Vieux-Québec, le secteur d’ExpoCité, ainsi que les quartiers Saint-Jean-Baptiste et Saint-Roch. Au total, l’application mobile compte plus de 500 images anciennes, 300 contenus liés à l’art public, aux plaques commémoratives et aux épigraphes, 70 vidéos, 42 témoignages audio, 33 objets d’exception, 17 visites virtuelles et 5 animations 3D.
L’application est gratuite. Elle est disponible en français et en anglais.
Elle peut être téléchargée à partir de l’App Store
L’application a été produite dans le cadre de l’Entente de développement culturel entre la Ville de Québec et le ministère de la Culture et des Communications, en partenariat avec la Chaire de recherche du Canada en patrimoine ethnologique de l’Université Laval
https://itunes.apple.com/fr/app/decouvrir-quebec/id688290868?mt=8
http://www.ville.quebec.qc.ca/culture_patrimoine/patrimoine/decouvrir_quebec/
https://www.lefil.ulaval.ca/parcourir-quebec-mode-multimedia-37693/
http://www.rcinet.ca/fr/2013/09/05/decouvrir-quebec-en-quelques-clics/
https://www.lefil.ulaval.ca/decouvrir-quebec-realite-augmentee-35037/
Le titulaire de la Chaire co-organise un colloque à Paris
Laurier Turgeon, titulaire de la Chaire, participera au colloque Frontières du patrimoine: circulation des savoirs, des objets et oeuvres d’art qui se tiendra à Paris les 27 et 28 mars 2015.
En plus de co-organiser l’événement, qui regroupe une multitude de spécialistes européens du patrimoine, M. Turgeon y présentera une conférence intitulée Patrimoine et interculturalité.
Pour informations: http://patrimoine.hypotheses.org/
Le programme: Frontieres_patrimoine_2015_progr2 (16.03.2015)
Source: Chaire de recherche du Canada en patrimoine ethnologique
L’équipe de la Chaire collabore à une exposition à l’Université Laval
L’équipe de la Chaire de recherche du Canada en patrimoine ethnologique a participé à l’élaboration d’une exposition présentée à la bibliothèque de l’Université Laval!
Benjamin Gadoury (photographies), Philippe Dubois (captations sonores) et Helgi Piccinin (mixage audio) ont contribué à l’exposition intitulée «Le Cabinet de curiosités», qui vise à mettre en valeur les riches collections conservées à la réserve de l’Université Laval.
Cette exposition, mise sur pied par l’équipe de la bibliothèque, présente des photographies des lieux occupés par la réserve, des objets, artefacts et spécimens d’animaux inusités, des témoignages audio de madame Gisèle Wagner, conservatrice, qui racontent l’histoire de plusieurs objets qui composent les collections, en plus de textes et panneaux d’information très instructifs.
Vous pouvez découvrir cette partie des collections de l’Université Laval à la salle d’exposition de la bibliothèque, au premier étage. Le second volet de cette exposition sera présenté jusqu’au 27 mars 2015.
Source: Chaire de recherche du Canada en patrimoine ethnologique et Bibliothèque de l’Université Laval
L’application mobile Découvrir Québec est reconnue à l’international!
Découvrir Québec, projet de mise en valeur du patrimoine par le multimédia réalisé par la Chaire et la firme Idéeclic, a remporté un prestigieux prix au gala des Summit awards pour l’année 2013.
Découvrir Québec s‘est vu remettre un titre de Visionnaire dans la catégorie Emerging media award (EMA), qui vise à reconnaître et célébrer la créativité, l’innovation et le dépassement des limites qui existent aujourd’hui dans le mondes des nouvelles technologies.
Pour davantage d’informations sur le prix et sur les Summit international awards, consultez le site de l’organisme basé à Portland, en Orégon.
Vous pouvez télécharger l’application en cliquant sur ce lien.
Source : Chaire de recherche du Canada en patrimoine ethnologique et Ville de Québec
Découvrir Québec s’illustre dans le domaine du multimédia !
14/04/14 — L’application Découvrir Québec a obtenu en mars dernier le prix Mérite du français dans les TI remis par l’Office de la langue française, dans la catégorie « Solutions mobiles”.
L’application est également en lice pour obtenir trois autres prix, soit un prix Numix, dans la catégorie « Production culturelle – Exposition muséale » et deux prix OCTAS, dans les catégories « Culture et société » et « Français dans les TI ».
Ce projet a été réalisé pour la Ville de Québec et financé dans le cadre de l’Entente de développement culturel entre la Ville de Québec et le ministère de la Culture et des Communications du Québec, en collaboration avec la firme Idéeclic.
Vous pouvez télécharger l’application et partir, vous aussi, à la découverte de Québec en cliquant sur ce lien.
Voyez le vidéo diffusé lors de la remise de prix de l’Office de la langue française : https://www.youtube.com/watch?v=UQPAhVTk_Is
Vous pouvez également visiter la page des finalistes des prix Numix ici : http://www.numix.ca/palmares/2014/
Source : Chaire de recherche du Canada en patrimoine ethnologique et Ville de Québec
Carrefour numérique : La 3D en quatre dimensions
12/02/14 —L’Institut Technologies de l’information et Sociétés (ITIS) convie le public à une rencontre portant sur l’utilisation des technologies 3D dans les domaines des Arts et du Design, en Sciences et en Génie, en Géomatique, ainsi qu’en Ethnologie et Muséologie.
Le premier « Carrefour numérique », intitulé « La 3D en quatre dimensions » aura lieu le vendredi 21 février prochain, de 8h30 à 12h30, à la Grande salle du pavillon Kruger de l’Université Laval.
Ainsi, le professeur Laurier Turgeon , titulaire de la Chaire de recherche du Canada en patrimoine ethnologique, présentera les perspectives d’utilisations liées à la technologie 3D en ethnologie, parmi d’autres présentations liées à l’art et au design, au génie ou encore à la géomatique.
Pour plus d’informations, consultez le site web de l’ITIS à l’adresse suivante : https://www.itis.ulaval.ca/cms/lang/fr/pid/120370
La pratique du canot à glace sur le fleuve Saint-Laurent inscrite au Registre du patrimoine culturel
10/02/14 — Le dimanche 9 février dernier, le ministre de la Culture et des Communications, Maka Kotto, a annoncé la désignation de la pratique du canot à glace sur le fleuve Saint-Laurent en tant qu’élément du patrimoine immatériel du Québec.
La navigation en canot sur le fleuve Saint-Laurent a d’abord été un moyen de déplacement entre divers lieux. Elle a ensuite donné naissance au métier de passeur, qui consistait à transporter des personnes, des marchandises ou du courrier d’une rive à l’autre. La pratique du canot à glace est maintenant un sport de compétition qui exige, comme autrefois, une connaissance du fleuve, des glaces, des vents et des courants.
Jusqu’au début du XXe siècle, pendant la saison hivernale, il s’agissait d’un des rares moyens de liaison entre la rive sud et nord de pour les insulaires et les riverains de l’estuaire du Saint-Laurent. Le Circuit québécois de canot à glace met en valeur cette pratique sportive dans le cadre de cinq courses annuelles, dont une dans le cadre du Carnaval de Québec.
Cette pratique repose sur un ensemble de connaissances et de savoir-faire qui sont transmis d’une génération à l’autre. Cette désignation vient confirmer la valeur patrimoniale d’une pratique ancestrale, qui est une représentation distinctive de la culture québécoise. L’apprentissage de cette pratique s’est fait par observation et imitation, dans son contexte naturel, soit le fleuve Saint-Laurent, en hiver.
Une fiche concernant cette pratique à été produite par la Chaire de recherche du Canada en patrimoine ethnologique dans le cadre de l’Inventaire de ressources ethnologiques du patrimoine immatériel (IREPI) : http://www.irepi.ulaval.ca/fiche-canot-glace-971.html
La fiche inscrite au Registre du patrimoine culturel du Québec peut également être consultée en ligne.
Source : Ministère de la Culture et des Communications du Québec, Chaire de recherche du Canada en patrimoine ethnologique de l’Université Laval
Le patrimoine immatériel fait son entrée au Registre du patrimoine culturel du Québec
06/02/14 — Le 28 janvier 2014, à Montréal, le ministre de la Culture et des Communications, Maka Kotto, et la ministre déléguée aux Affaires autochtones, Élizabeth Larouche, annonçaient la désignation du katajjaniq en tant qu’élément du patrimoine immatériel.
Cette désignation est la toute première à survenir dans le champ du patrimoine immatériel, inclus dans la législation avec la Loi sur le patrimoine culturel en vigueur depuis 2012.
Le chant de gorge est uniquement réalisé par les femmes, habituellement groupées par paire. Deux femmes se placent l’une en face de l’autre. Une des interprètes entame le chant par un thème très rythmé et la seconde interprète enchaîne en y joignant son propre chant. Il s’agit dans les cas présentés ici de syllabes chantées évoquant un monde animal (cris des oiseaux, des caribous, des loups, etc.). Le son est produit par la circulation contrôlée de l’air dans la gorge de l’interprète et par des effets de la luette et de la glotte. La distance entre les deux chanteuses peut également accentuer la résonance de chacun des sons émis. Les deux chants s’élèvent sur un même rythme, mais comportent des sonorités différentes. Le chant se termine lorsqu’une des femmes se trompe, ce qui provoque le rire des deux interprètes. Ainsi, le chant peut durer entre une et trois minutes.
Dans ce contexte, l’Inventaire des ressources ethnologiques du patrimoine immatériel est fier de présenter Mary Sivuarapik, une chanteuse de gorge du village de Puvirnituq au Nunavik. La fiche, accompagnée d’un vidéo démontrant la transmission de la pratique, peut être consultée en ligne à l’adresse suivante : http://irepi.ulaval.ca/fiche.php?id=585
La fiche inscrite au Registre du patrimoine culturel du Québec peut également être consultée en ligne.
Source : Ministère de la Culture et des Communications du Québec, Chaire de recherche du Canada en patrimoine ethnologique de l’Université Laval